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Cristelle en entretien

Portrait de Cristèle #créa #graphiste #drômoise

Ce mois-ci, entretien avec Cristèle, notre directrice de création, manageuse du pôle créa de l’agence, drômoise de naissance et de cœur. Écoutez la nous partager son quotidien, ses convictions et sa vision du métier de graphiste.

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Bonjour Cristèle, thé ou café ?

Alors c’est pas si simple que ça, Sébastien, parce que j’ai besoin de passer par la case thé et ensuite je passe par la case café. Tu vois je suis pas hyper tranchée comme fille…

C’est quoi ton job Cristèle ?

Je suis directrice de création de l’agence SEVANOVA. J’adore dire que je suis graphiste, parce que tu vois le terme directeur, c’est un truc qui me convient pas très bien. Je trouve que c’est un terme qui est très pubeux et moi je travaille dans une agence de communication crossmédia, je trouve que le terme de graphiste est bien plus fort et bien plus chouette, plus artistiques, il reflète beaucoup plus les valeurs de ce qu’on peut mettre derrière ce métier…

Et c’est quoi ton parcours ?

J’ai fait les Beaux-Arts de Valence parce que je suis drômoise. De manière très classique avec un premier cursus généraliste aux Beaux-Arts comme dans toutes les grandes écoles, et ensuite une spécialisation arts graphique avec un cursus vraiment très appuyé notamment sur le travail de la typographie. J’ai eu la chance d’être dans une formation où on avait beaucoup de stages en entreprise donc ça nous permettait d’avoir un côté professionnalisant très fort et une mise en application directe de ce qu’on apprenait dans notre formation…

C’est ce que tu apportes à tes collaborateurs ?

Tu sais mes collaborateurs n’ont pas du tout le même type de formation que moi. Ils sont issus de formations très hétéroclites. Il y a des gens qui ont fait la fac, d’autres qui ont fait des écoles d’art privées donc tout le monde n’a la même typologie de formation. L’idée, que j’essaie de leur apporter, c’est un peu cette vision du graphisme qui doit mettre en scène des supports de communication, et qui doit apporter par son expertise de la connaissance la typographie, son travail de l’image et sa capacité à mettre en scène tout ça, et à faire de belles mises en page que ce soit pour le print, le digital ou tout les autres supports sur lesquels on peut travailler. Mon rôle c’est de leur apporter un peu cette expertise là, en rappelant les fondamentaux du métier de graphiste…

Et c’est quoi les fondamentaux du graphiste ?

C’est de faire des supports communicants pour nos clients. Nous avons une formation artistique mais nous ne sommes pas des artistes.

C’est quoi ta vision de l’avenir de de ton métier ?

Il y a des côtés très positifs. Il y a une une évolution de ce métier qui est assez formidable entre le moment où j’ai commencé, parce que je suis pas une toute jeune graphiste comme tu as pu te rendre compte…

Ça ne se voit pas au son…

Mon métier a connu une révolution incroyable. Moi quand j’ai commencé, c’était le début de la PAO, on découvrait ce système là qui était absolument formidable pour mettre en en scène toute la créativité de nos projets. Maintenant, ce qui parfois peut m’inquiéter, dans ce métier c’est qu’on mise beaucoup sur la technique, sur les outils informatiques, et c’est très bien parce que ça nous fait gagner beaucoup de temps et que ça nous ouvre aussi beaucoup de perspectives pour la créativité, mais il ne faut pas que ça soit le centre de notre réflexion et de notre métier. Cela ne restera toujours qu’un outil. Ce que j’essaie d’apporter à mon équipe, c’est d’avoir cette réflexion en amont, de se poser un peu avant de se jeter sur la souris et de prendre le temps de réfléchir avec son cerveau, avec ses tripes et de s’acculturer, de faire du bench, de chercher de bonnes idées. On ne doit pas tout miser sur l’outil informatique parce que c’est pas ça qui fait un bon graphiste. Si on veut durer dans le temps et si on veut avoir une belle évolution de carrière, il faut savoir se renouveler en permanence, aller chercher les bonnes idées, et les idées c’est pas c’est pas Adobe qui te les donne…

… et les idées c’est pas Adobe qui te les donne…

Qu’est ce que tu aimes à l’agence ?

Il y a plein de choses que j’aime à l’agence. Il y a l’ambiance parce que je pense qu’on a la chance d’avoir créé une entreprise où il y a une bonne ambiance de travail. Il y a de la solidarité, en tout cas dans mon équipe c’est une réalité. Il y a des personnalités vraiment attachantes. L’humain est très important pour moi et puis tous les sujets, tous les projets qu’on peut traiter à l’agence.
Ce que j’aime énormément, c’est la variété des projets. On peut travailler un jour sur un sujet lié au médical, le lendemain, à la grande distribution et le surlendemain faire quelque chose qui n’a absolument rien à voir avec un club de sport ou autre. C’est vraiment ce côté challenge en permanence, ce côté dynamique dans les projets que j’aime beaucoup, et ça permet de toucher à plein de sujets d’expression différents et pour un graphiste c’est vraiment du pain béni ! Un jour tu fais un stand, le lendemain tu fais une plaquette, un livre ou du digital, c’est génial de pouvoir changer de sujet aussi souvent, c’est quand même assez rare et c’est ce qui me motive aussi dans l’agence.

Pour finir, parce qu’on voulait faire court et qu’on déborde, est ce que tu as une expression favorite ?

Je suis la reine des expressions. Je dis souvent, on va pas se mettre la rate au court-bouillon. Ça fait beaucoup rire mes équipes surtout les plus jeunes qui ne connaissent pas une expression qui était utilisée plutôt dans les années 50-60, mais c’est ma façon de les rassurer quand ils sont un peu speed, un peu en stress, on tempère voilà mais j’en ai d’autres…

… non c’est bon je ne préférerais pas. Merci beaucoup Cristèle !

Bonne journée mon cher Sébastien !

On va pas se mettre la rate au court-bouillon

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